J’ai toujours été attirée par le domaine du commerce. Mon père est chef d’entreprise, donc j’ai décidé d’effectuer un DUT TC (Techniques de Commercialisation) à Besançon, pour ensuite rejoindre son équipe comme commerciale. Mais, ma grand-mère a fait un AVC. Du jour au lendemain, elle a eu besoin de quelqu’un. J’ai toujours été très proche d’elle, il faut l’avouer. Donc ce traumatisme a été très difficile à surmonter au début. Cette expérience nous a encore rapprochés. Ma grand-mère n’était plus du tout autonome, elle avait besoin d’une personne pour l’accompagner du matin jusqu’au soir. J’ai donc tout plaqué pour devenir une professionnelle de l’accompagnement.
Ma formation d’aide-soignante : une expérience unique
Une semaine après son accident vasculaire cérébral, j’ai arrêté mes études de commerce. Et, j’ai été au chevet de ma grand-mère paternelle. Je me suis formée sur le tas en regardant des vidéos et des tutoriels sur internet. J’ai aussi acheté des livres et j’ai beaucoup pratiqué auprès d’elle. Elle avait confiance en moi. Au début, c’était beaucoup d’efforts et de réflexion. Elle savait toujours parler, et, elle m’a dit de passer une formation dans une école aide soignante Genève. Ce n’était pas très loin de chez nous et j’avais eu comme écho que la formation était d’une grande qualité. Et, ce fut vrai ! Ils avaient une réelle expérience dans ce corps de métier. Ils savent nous formater afin que nous nous adaptions en fonction des patients et de situations.
Ma vie professionnelle après ma formation
Au bout d’un mois, j’ai pu revenir à temps plein auprès de ma grand-mère. Je revenais le soir, mais j’étais fatiguée avec le trajet jusqu’à Genève. Pendant ce mois de mars, c’est une auxiliaire de vie qui s’est occupée de soigner ma tendre mamie. Au vu de ses retours, tout s’est bien passé. Elle avait une belle expérience avec une centaine de patients soignés à son actif. Après ma formation, j’étais beaucoup plus à l’aise dans mes tâches. Que cela soit pour habiller ou pour faire la toilette de ma grand-mère, la formation m’a énormément apporté. Je passe moins de temps à effectuer des actions qui sont toutes simples. Cela comble ma patiente de bonheur, elle est heureuse avec moi, car elle retrouve de plus en plus de mobilité au fil des semaines. Il me semble avoir bien travaillé, car au bout d’une année, elle est redevenue autonome à 100 %.
Une réelle vocation bâtit à travers de multiples expériences
Après m’être occupée de ma grand-mère, j’ai décidé d’aller faire mes gammes dans un hôpital. De ce fait, je pouvais m’occuper de différents patients tous les jours. Je devais m’adapter en fonction des problèmes et des besoins de chacun. Ce fut très enrichissant, j’ai adoré donner le sourire aux personnes dont je m’occupais. Ce métier est superbe, car on apporte du bonheur. On améliore la vie des gens. Pour moi, c’est un des plus beaux métiers du monde. Nous ne sommes pas payés autant que certaines personnes dans le monde du commerce. Mais, je préfère l’environnement du médical, qui est centré sur l’humain et pas forcément sur l’appât du gain. Il y a des exceptions, mais dans le monde des finances c’est ainsi.
