Dans certaines villes, il n’est pas rare de voir de nombreux enquêteurs dehors sollicitant notre avis pour un test. La première fois que j’ai été en contact avec ceux-ci fut en 2006, j’étais alors âgée de 9 ans.
Promenade au centre-ville
Nous étions mercredi après-midi et ma mère m’avait proposé de sortir en ville pour une journée shopping. J’étais alors ravie, car j’aimais passer du temps avec elle, peu importe où nous étions. Ainsi, j’ai porté l’une de mes tenues préférées et nous sommes allées nous promener.
Dans l’une des rues du centre-ville, un jeune homme nous interpella pour une enquête et nous expliqua qu’en cette semaine du goût, il voulait connaître les goûts des enfants. Ma mère semblait très contente et curieuse à la fois de cette expérience, elle accepta donc.
Alors, ce jeune homme nous emmena dans une salle quanti réservée à cette enquête. Je fus impressionné par sa taille et par le nombre de stands avec des enfants qui goûtaient toutes sortes d’aliments.
L'enquête
Ce jeune enquêteur nous amena jusqu’à une table où une seconde jeune enquêtrice était présente. Elle me demanda alors comment j’allais et si je passais un bon mercredi. Par la suite elle me présenta une table avec différents aliments et me demanda lesquels je connaissais. Je les connaissais tous sauf le gros légume blanc.
Elle m’invita alors à les goûter un par un dans l’ordre que je voulais. Je commençai alors par le bonbon, elle me demanda pourquoi avoir choisi le bonbon et je lui expliquai que c’était parce que j’aimais bien. Elle me demanda alors qu’elle goût avait-il et me montra plusieurs étiquettes avec des mots tels que “sucré, salé, amer, piquant…” Je choisis alors l’étiquette “sucré”. Et ainsi de suite, je pus goûter à tous les aliments et choisir les étiquettes.
Puis arriva le moment de goûter un cet aliment blanc. Elle l’avait coupé en morceaux et me demanda à nouveau si je savais ce que cela était. Je lui dis que non. Elle me demande alors si j’avais envie de le goûter. Cet aliment blanc me paraissait assez bon à vue d’oeil alors j’accepta. Elle m’invita à le goûter et ma mère fit un petit rictus. Ne comprenant pas ce qui allait se passer je rigolai avec elle insoucieusement et mis l’aliment dans ma bouche.
A ce moment-là, je sentis ma bouche se déformer, ce goût était à l’opposé de tout ce que j’aimais, le sucre. J’ai alors sorti ma plus belle grimace et la dame me dit “C’est une endive”, je lui répondis “C’est pas bon du tout”. Ma mère, riant de tout cœur, me demanda si j’en voulais à nouveau, je lui répondis que non, je n’aimais pas du tout. “Et alors reconnais-tu le goût de cet aliment ?” je lui répondis que non et elle me répondit que l’endive était amer.
Cette expérience en salle quanti fut la première et j’en garde un souvenir merveilleux et très ludique pour les enfants. J’aimerais un jour pouvoir reproduire l’expérience avec mes propres enfants.